100 façons de se jeter à l’eau
Plus proche de la gymnastique que de la natation, le plongeon est une épreuve olympique depuis 1908. À Sydney, le plongeon synchronisé viendra s'ajouter aux épreuves du tremplin et du haut vol. Une chance de médaille pour les Françaises
Le plongeon existe comme spécialité sportive à part entière depuis le 19e siècle. Il s'est d'abord développé en Allemagne, où la 1ère compétition a eu lieu en 1933. Dès lors, à l'occasion des jeux olympiques, ce sont donc logiquement des champions allemands qui se sont imposés dans cette épreuve, et ceci jusque dans les années 1920, où ils ont été détrônés par les plongeurs américains. La domination américaine s'est ensuite vérifiée jusqu'à aujourd'hui, notamment grâce aux performances de Greg Louganis. Dans les années 1980, cet Américain a porté cette discipline à des sommets de perfection. Depuis, la Chine également obtenu de nombreuses médailles d'or.
Il existe à peu près 100 types de plongeons. Selon que le plongeur saute face à l'eau, ou bien qu'il lui tourne le dos, selon les rotations qu'il exécute en vol, selon le mouvement qu'il donne à son corps, la figure porte un nom différent. On parle alors de plongeon en arrière, en avant, renversé, retourné, carpé, en tire-bouchon…
Jusqu'à présent, aux Jeux olympiques, il y avait 2 épreuves : le plongeon du tremplin (depuis une hauteur de 3 mètres) et le plongeon de haut vol (depuis une plate-forme située à 10 mètres de l'eau). Cette dernière épreuve permet de réaliser des enchaînements de plusieurs figures, choisies ou imposées. Mais une 3e épreuve apparaît cette année aux JO de Sydney. Il s'agit du plongeon synchronisé. Dans cette épreuve, Julie Danaux et Odile Arbolès-Souchon représentent l'une des meilleures chances de médaille pour la France. Mais la dernière médaille française en plongeon remonte à 1948. Et encore, ce n'était pas de l'or…