5000 athlètes handicapés à Sydney
Les Jeux paralympiques, rendez-vous des athlètes handicapés, se déroulent, à partir de demain et jusqu'au 29 octobre à Sydney, en Australie. Depuis 1988, en effet, les Jeux paralympiques se déroulent dans la même ville et les mêmes installations que les Jeux olympiques. Mais une quinzaine de jours plus tard.
Peu après la 2e Guerre mondiale, d'anciens aviateurs de l'armée anglaise, blessés au combat et devenus paralysés, étaient soignés dans un hôpital londonien. Afin de les distraire, mais aussi de les obliger à avoir une activité physique, le directeur mit en place des jeux sportifs : basket-ball et tir à l'arc, entre autres. En 1948, alors que sont organisés les Jeux olympiques, à Londres, le dynamique directeur d'hôpital décide d'organiser, de son côté, les premières rencontres sportives pour handicapés en fauteuil roulant. L'idée était lancée. Mais il faudra tout de même attendre 1960 et les Jeux de Rome pour assister aux premiers Jeux paralympiques.
Aujourd'hui, cet événement sportif est devenu l'un des plus importants dans le monde. À Sydney, pas moins de 5 000 athlètes sont attendus dès demain pour le début des compétitions. 130 pays sont représentés et 18 sports sont au programme dont 14 disciplines olympiques. Athlétisme, basket-ball, boccia, cyclisme, football, équitation, escrime, goaball, haltérophilie, judo, natation, tennis, tennis de table, tir à l'arc, tir aux armes, volley ball.… Deux disciplines font même leur entrée : le rugby en fauteuil roulant et la voile.
Les Jeux paralympiques doivent, bien entendu, tenir compte du handicap des athlètes. Ces derniers s'opposent donc en fonction de leurs capacités dans le sport et l'épreuve concernés. 6 grands groupes de handicaps sont pour cela déterminés : les sportifs amputés (auxquels il manque une partie de la jambe, du bras…), les infirmes moteurs cérébraux (qui ont, par exemple des problèmes pour coordonner leurs gestes), les déficients visuels (aveugles ou partiellement aveugles), les sportifs en fauteuil roulant et les sportifs ayant des problèmes particuliers, par exemple, les personnes de petite taille. Cette année, les organisateurs ont admis une nouvelle catégorie de handicaps : les déficients mentaux, c'est-à-dire les personnes dont l'intelligence ne s'est pas développée normalement.
Tous ces sportifs promettent d'ores et déjà au million de spectateurs attendus à Sydney un spectacle d'une très grande qualité sportive. Et les 149 athlètes français ne seront sûrement pas les derniers à surprendre. Classés 6e, il y 4 ans, aux Jeux d'Atlanta, avec 95 médailles, ils ont promis de faire mieux, sinon aussi bien…
Pour en savoir plus, visite le site de La fédération française handisport.