A quoi servent les Jeux de la Francophonie ?
Jusqu'au 24 juillet, au Canada, les Jeux de la Francophonie rassemblent des athlètes issus d'une cinquantaine de pays où l'on parle le français. Mais l'événement n'a pas de véritable importance sportive, et le niveau des épreuves risque d'être très inégal.

Les amateurs de sport vont rester sur leur faim. Avec les Jeux de la Francophonie, on est encore bien loin du niveau des Jeux olympiques. Pendant 10 jours, dans les villes de Hull et Ottawa, au Canada, des sportifs d'une cinquantaine de pays vont disputer des épreuves d'athlétisme, de judo, basket, de foot, de boxe… Mais les plus grands champions ne seront pas présents. Beaucoup auront boudé cet événement, car il n'est pas encore très reconnu dans le monde sportif. Et ils auront préféré se rendre à des compétitions plus importantes.
En fait, les Jeux de la Francophonie sont seulement ouverts aux athlètes d'une certaine catégorie de pays : les pays où le Français est la langue officielle (France, Belgique, Canada… et de nombreux pays d'Afrique), plus un certain nombre de pays où le français est enseigné dans les écoles de façon courante. Le sport n'est qu'un prétexte pour rassembler des représentants de ces pays, et montrer ainsi l'importance de la langue française à travers le monde. Il s'agit là de défendre l'utilisation du français face à la domination de la langue anglaise.
Mais c'est aussi l'occasion d'organiser une grande fête, avec des concerts, des expositions et des spectacles de rue.