Casqué ou pas casqué ?
Désormais, les coureurs veulent pédaler casqués. Après la mort de l'un des leurs lors du dernier Paris-Nice, les associations de cyclistes recommandent le port du casque obligatoire pour toutes les compétitions.

Au Paris-Nice de 1991, un coureur avait été exclu de la course parce qu'il ne portait pas de casque. Les autres coureurs avaient alors protesté contre cette réglementation. Estimant que chacun devait être libre de porter ou de ne pas porter de casque, ils avaient refusé de prendre le départ de la course. Et ils avaient obtenu gain de cause. En cyclisme, le casque est effet obligatoire pour les catégories “jeunes” et “amateurs”, mais pas pour les professionnels.
12 ans plus tard, les cyclistes manifestent à nouveau leur mécontentement, mais pour la raison inverse : ils veulent que le casque devienne obligatoire pour toutes les compétitions. Cette demande fait suite à l'accident mortel qui a endeuillé le dernier Paris-Nice. Il y a 3 semaines, le cycliste de nationalité kazakh Andreï Kivilev est mort d'une chute de vélo parce qu'il ne portait pas de casque. Selon les médecins, ses blessures auraient été moins graves s'il avait été protégé.
Si aujourd'hui cyclistes et organisateurs de courses se prononcent en faveur du casque, c'est aussi parce que les casques ont changé. Avant, les coureurs les trouvaient inconfortables. Ils tenaient chaud à la tête et gênaient pendant l'effort. Alors qu'aujourd'hui, les casques sont légers et aérodynamiques. De plus, comme le casque est obligatoire pour les débutants, les cyclistes actuels y sont davantage habitués que leurs aînés.