Des bolides sous le vent
Le 49er, nouvelle discipline olympique depuis Sydney 2000, a définitivement conquis les équipages et le public. Tous se retrouvent jusqu'au 22 septembre en Italie pour le Championnat du monde 2001.

Une bête de course ! C'est ainsi que se définit le 49er. Car ce chouchou des dériveurs garantit les sensations fortes. Rapide et réactif, il est conçu pour surfer sur les vagues. Grâce à sa coque fine et légère et à sa voilure importante, il file à la moindre brise offrant ainsi des courses nerveuses et spectaculaires. Car ses qualités rendent son maniement délicat. Les 2 équipiers sont sans cesse au trapèze, c'est-à-dire suspendus au-dessus des flots pour équilibrer le bateau. La position des équipiers à bord est ainsi primordiale.
Mais il semble que la concentration imposée vaille la peine. Ceux qui y goûtent ne le lâchent plus. Et depuis que le 49er est devenu sport olympique aux Jeux de Sydney 2000, aucun champion ne rate une compétition. Ainsi, pour les championnats du monde dont la finale se déroule se week-end sur le lac de Garde, en Italie, les champions olympiques danois (or), britanniques (argent) et américains (bronze) sont au rendez-vous. Ils sont accompagnés des Espagnols champions du monde en titre et… d'une flottille de prétendants, dont les Français Vincent Joyeux et Frédéric Moreau.
Dériveur : petit bateau à fond plat stabilisé, non par une quille, mais par une dérive. C'est-à-dire une fine latte glissée ou fixée au centre de la coque.