Des filles qui ne font plus de sport
Une enquête a été réalisée sur la façon dont les femmes pratiquent le sport en France. Elle a révélé que les filles des quartiers défavorisés rencontraient beaucoup d'obstacles dans la pratique des activités sportives.

Selon l'enquête* commandée par le gouvernement, les filles qui habitent dans les cités pratiquent de moins en moins d'activités sportives. Ce n'est pas le cas de toutes les filles dans toutes les cités, mais l'enquête constate que de plus en plus de femmes et de jeunes filles sont concernées par ce problème. Dans certains quartiers, les garçons sont en quelques sortes les ‘ rois ‘ de la rue et les ‘ maîtres ‘ des terrains de sport. Ces garçons-là empêchent les filles d'aller sur les terrains de football et de basket en les intimidant.
De plus, les familles des jeunes filles concernées estiment que ces dernières n'ont pas à rester dans la rue, en bas des immeubles. Ces familles, souvent d'origine étrangère, éduquent les filles et les garçons de façon très différente. Jouer au basket, faire du roller ou du skate en bas de chez elles leur est donc plus ou moins défendu. Et même en dehors du quartier, dans les collèges et les lycées, les enquêteurs ont constaté que les filles sont souvent dispensées des cours d'EPS (éducation physique et sportive), surtout quand il s'agit de la natation. Car dans la plupart de ces cours de sport à l'école, les filles et les garçons sont mélangés : or certains parents préfèrent que leurs filles ne se mettent pas en maillot de bain ou en short devant les garçons. Pour intégrer les filles dans les activités sportives, le gouvernement est en train de réfléchir à des solutions. Car, en ne fréquentant plus les gymnases, piscines et autres équipements sportifs, ces filles sont aussi coupées du monde.
* Rapport ‘ Femmes et sport ‘