Fais comme l’oiseau
Alors qu'au base-jump on s'élance d'un point fixe, comme une falaise ou un gratte-ciel, la chute libre consiste à se jeter dans le vide depuis un avion. 2e épisode de notre série sur les sports extrêmes.

Il y a 6 ans, un Français, Patrick de Gayardon, s'est élancé hors d'un avion en vol, il s'est laissé porter par les airs, l'avion l'a rattrapé plus loin, et Patrick de Gayardon a repris sa place dans l'appareil, sain et sauf. Patrick de Gayardon, décédé l'année suivante lors d'un entraînement, avait mis au point une combinaison qui reprenait les caractéristiques de l'oiseau. Il faisait partie de cette catégorie d'hommes-oiseaux, adeptes d'une pratique très spectaculaire: la chute libre.
Dans cette discipline, les parachutistes attendent le moment propice pour tirer sur la poignée d'ouverture de leur parachute. Entre temps, ils ont tout le loisir d'admirer la grandeur du paysage. Ils voient alors la Terre comme la voient les oiseaux. À 2, ils peuvent aussi utiliser le moment de la chute pour réaliser des figures. On parle alors de “vol relatif”. S'ils sont en groupe, ils peuvent s'accrocher les uns aux autres par les bras et par les jambes pour former une ronde, ou bien s'accrocher au parachute de leur voisin quand il est déployé.
Cette dernière variante de la chute libre porte le nom de “voile contact”. Le danger est ici de s'empêtrer dans la voilure de son partenaire. Car cela oblige à couper les sangles pour se dégager. Heureusement, chacun est équipé d'un parachute de secours.
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Demain: le surf aérien.