Pourquoi en parle-t-on ?

Parce que les Jeux olympiques de Londres démarrent le 27 juillet, et à cette occasion de nouveaux tests vont se multiplier pour lutter contre le dopage.

L’@ctu du jour :

Le sais-tu ? Depuis 1894, la devise des Jeux olympiques est « citius, altius, fortius » ce qui signifie en latin « plus vite, plus haut, plus fort ». Pour les athlètes, ce rendez-vous sportif est évidemment un grand moment. À tel point que certains n’hésitent pas à se doper pour être plus musclés, plus concentrés, moins fatigués… Cette pratique est pourtant dangereuse et illégale.

Est-ce que le dopage est une pratique récente lors des Jeux olympiques ?

Non, pas du tout. Quand les premiers tests antidopage ont été mis en place en 1968 aux Jeux de Mexico, un athlète suédois, Hans-Gunnar Liljenwall, s’est fait pincer parce qu’il avait consommé de l’alcool pour être plus fort.
Depuis, les tests n’ont jamais cessé, et régulièrement des hommes et des femmes sont surpris en flagrant délit de dopage. Par exemple, tu as peut-être déjà entendu parler d’un certain Ben Johnson qui était l’athlète le plus rapide du monde en 1988, au moment des Jeux olympiques de Séoul. Deux jours après son record, des tests ont montré qu’il s’était dopé et son titre lui a été immédiatement retiré.

Qu’est-ce qui est mis en place pour lutter cette année contre le dopage aux Jeux olympiques ?

À Londres, il devrait y avoir deux nouveautés. D’abord les tests classiques réalisés à partir de l’urine ou du sang du sportif (pour déceler d’éventuels médicaments dopants) seront intensifiés. Les médaillés seront par exemple contrôlés systématiquement et un sportif sur deux au moins aura à subir des tests.
Dans ce cadre, le comité d’organisation des Jeux olympiques a mis en place un laboratoire spécial « dopage » : ce labo réalisera 400 tests par jour et fera travailler plus de 150 scientifiques 24h/24. Une vraie petite usine !
Autre grande nouveauté en plus de ces tests : certains sportifs (en cyclisme, aviron, triathlon, pentathlon, athlétisme et natation) seront surveillés par un nouvel outil que l’on appelle « le passeport biologique ». C’est un document électronique qui appartient à chaque sportif. Il regroupe tous les résultats de ses prises de sang, tout au long de l’année. Avec ce passeport, il est ainsi possible de voir si la composition du sang du sportif varie anormalement au cours de l’année, en fonction des compétitions. Il permettra ainsi de déduire avec plus de précision qu’un athlète est ou non dopé. Ce passeport devrait se généraliser à tous les sports dans les prochaines années.
Que se passera-t-il en cas de test positif ?
Si un sportif s’avère dopé, la sanctionsera lourde : il sera suspendu de compétitions sportives pendant plusieurs années. Il devra en plus payer une amende. Pour couronner le tout, si il a gagné une médaille pendant les Jeux olympiques, il sera obligé de la rendre et on la remettra au sportif arrivé juste derrière lui, dans le classement. Espérons que ces tests convaincrons enfin les plus irréductibles et qu’ils renonceront à la triche

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