La flamme olympique va-t-elle pouvoir braver le mauvais temps et atteindre le sommet de l’Everest ? Pour l’instant, l’ascension du « toit du monde » semble compromise. L’escalade du plus haut sommet du monde est, pourtant, un défi que les Chinois comptent bien relever : pour eux, c’est une façon de montrer leur résistance face au parcours très agité de la flamme avant son arrivée en Chine. Et, pour cela, ils tentent de mettre toutes les chances de leur côté.
La flamme olympique, qui devrait être déposée au sommet de l’Everest (8 848 mètres), dans la chaîne de l’Himalaya, au Tibet, n’est pas la même que celle qui parcourt actuellement la Chine. Il s’agit d’une torche, très résistante au froid, spécialement conçue pour l’occasion, qui est arrivée, il y a dix jours, au camp de base de l’Everest, point de départ de cette ascension à plus de 5 000 mètres.
Mais, pour l’instant, les trente et un alpinistes qui doivent mener cette ascension sont bloqués par de grosses chutes de neige et par les vents violents qui soufflent dans l’Himalaya. La neige épaisse a d’ailleurs recouvert les chemins tracés pour leur permettre d’atteindre plus facilement le sommet. Actuellement, les alpinistes sont dans l’incertitude : les conditions météorologiques prévues ne semblent pas aller en s’améliorant.
Delphine Fabius