On attendait Alain Bernard (le champion olympique du 100 mètres). Perdu, c’est Amaury Leveaux qui a crevé l’écran ! Le géant de Mulhouse (2,04 m) est la superstar de ces championnats d’Europe. À son tableau de chasse, 4 médailles d’or, pour autant de records du monde (50 et 100 mètres, 50 mètres papillon et 4 x 50 mètres).
Mais, si la natation reste un sport individuel, on a pu voir, à l’occasion de ces championnats, l’importance de l’esprit d’équipe. À l’image de la dernière épreuve, le relais 4×50 mètres. Amaury Leveaux, qui détient le record du monde de la distance, ordonne au premier nageur à s’élancer, Alain Bernard : « tu bats mon record ! » Une façon de le motiver un peu plus. Au bout, il y aura un titre, et le relais le plus rapide de l’histoire. En fait, tout le monde veut être le meilleur, du coup, le niveau global des performances augmente, et les résultats s’enchaînent. On appelle cela l’émulation. Souvent habitué aux podiums (4 fois troisième aux J.O), le nouveau champion et recordman d’Europe du 200 mètres brasse, Hugues Duboscq, enlève en Croatie son premier titre international.
Côté filles, on notera le beau doublé d’Alexandra Putra (or) et Alexianne Castel sur 200 mètres dos. Laure Manaudou a, elle, pris l’eau face à ses rivales françaises et revient bredouille de ces championnats.
Romain Lecoinque
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