Qui l’emportera ? L’UCI, charger de représenter le sport cycliste dans le monde entier ou l’ASO, l’entreprise qui organise –entre autres- le Tour de France et la course de Paris-Nice ?
La dispute couve depuis plusieurs années entre les deux organisations.
Mais aujourd’hui le conflit s’étend aux équipes et aux cyclistes.
Quand ASO a annoncé que l’équipe de cyclistes Astana était interdite de participer au prochain Tour de France, la colère de l’UCI a éclaté. Comment une entreprise pouvait-elle interdire à des cyclistes de participer à une compétition ?
Astana a fait une mauvaise publicité à ASO, plusieurs de ses coureurs ayant été impliqués dans des affaires de dopage lors du Tour. Mais c’est l’UCI, organe chargé des contrôles anti-dopage, qui peut décider d’exclure tel ou tel cycliste d’une course.
L’union internationale a déclaré que la course Paris-Nice était hors-la-loi et a menacé les équipes et les coureurs qui y participeraient.
Amendes pour les équipes, suspensions du circuit professionnel ou interdiction d’aller aux Jeux Olympiques pour les cyclistes…
La guerre s’amplifie. Les cyclistes sont pris entre l’envie d’afficher un titre prestigieux à leur palmarès et la peur de sanctions de l’UCI…