Été 2000 : avec 3 médailles d’or et 2 médailles de bronze, l’Américaine Marion Jones est l’athlète la plus titrée des JO de Sydney. Cette gloire lui vaut de nombreux accords publicitaires qui lui rapportent des millions d’euros. Car les entreprises tiennent à associer leurs produits à l’image de cette « gagnante ».
7 ans plus tard, Marion Jones a dû rendre ses médailles et l’argent des primes donnés par la Fédération américaine. En revanche, elle n’a pas à restituer les millions gagnés grâce à la publicité. Mais elle devra faire 6 mois de prison, non pas pour avoir triché mais pour avoir menti à la justice américaine.
Les médailles et les primes reviendront-elles à celles qui, il y a 8 ans, ont terminé 2e des courses remportées par Marion Jones à Sydney ? Pas sûr car ces athlètes sont elles-mêmes soupçonnées de dopage comme Ekaterina Thanou, 2e du 100 m en 2000… Cette Grecque a été impliqué dans le scandale Balco, du nom d’un laboratoire américain qui a fourni des produits dopants à de nombreux athlètes comme… Marion Jones. Le patron de ce laboratoire pharmaceutique a lui été condamné à 4 mois de prison. Une peine plutôt faible par rapport aux dégâts causés par les produits dopants de Balco dans le sport américain.