La 1ère pongiste française jette l’éponge
Le tennis de table a été inventé par les Anglais. Mais aujourd'hui, c'est en Asie que l'on trouve les meilleurs joueurs. La France, elle, est toujours à la traîne. Les championnats du monde, qui s'ouvrent aujourd'hui à Osaka (Japon), s'annoncent plutôt mal pour les pongistes françaises.

Il y a 130 ans, un officier de la reine d'Angleterre inventait le tennis sur gazon. C'était l'ancêtre de notre tennis actuel. 50 ans plus tard, les joueurs anglais décident de se mettre à l'abri de la pluie : ils inventent le tennis de salon. Au début, ils ont voulu appeler leur nouveau sport “ping-pong”. Car ils utilisaient des balles de la marque Ping-Pong”, baptisées ainsi par leur fabricant pour imiter le bruit de la balle qui rebondit tour à tour sur la raquette puis sur la table. L'autre marque à la mode à cette époque s'appelait Whiff-Whaff. Mais elle a connu moins de succès…
De toute façon, les adeptes du ping-pong n'ont pas eu le droit de garder ce nom, car il appartenait déjà à cette entreprise. Néanmoins, pour parler des joueurs, on utilise toujours le mot “pongiste”.
Si les 1ers pongistes étaient des Britanniques, les plus doués sont aujourd'hui en Asie. La Chine est le pays qui compte le plus grand nombre de joueurs. Elle a gagné de nombreux championnats du monde et de nombreuses médailles olympiques. Et à partir d'aujourd'hui, c'est son voisin le Japon qui organise la 46e édition des championnats du monde de tennis de table, dans la ville d'Osaka.
Pour cette compétition, la France part avec un gros handicap. Les joueurs français n'ont jamais vraiment brillé dans cette discipline. Mais cette fois, la numéro 1 française Anne Boileau a dû renoncer à se rendre à Osaka, en raison d'une blessure au poignet. Les autres espoirs féminins qui restent en lice chez les Françaises sont Anne-Claire Palut et Solène Legay, respectivement 129e et 217e au classement mondial…