La fin du dopage à l’EPO ?
L'Union cycliste internationale (UCI) vient d'annoncer la mise en place d'un test de détection du dopage par l'EPO. L'utilisation de ce produit interdit est la cause de nombreux scandales dans les compétitions cyclistes, en particulier lors du Tour de France.
Cela fait plus d'un an que l'arrivée d'un test permettant de détecter la présence d‘EPO dans les urines est annoncée. Car l'utilisation de ce produit censé améliorer les performances des coureurs est interdite. Cependant, le test mis au point par un laboratoire français n'a pas été validé par le Comité international olympique (CIO), chargé de la lutte contre le dopage au niveau mondial. Car il faut d'abord s'assurer que le test est fiable à 100 % pour qu'aucun sportif ne soit déclaré “dopé” à tort. Puis, il faut former les laboratoires de différents pays afin que tous sachent effectuer ces analyses.
Sans attendre ces confirmations, l'UCI a cependant décidé de lancer le test pour les compétitions cyclistes. Des tests seront donc désormais pratiqués sur les vainqueurs, 3 ou 4 concurrents tirés au sort, ainsi que tous ceux dont les prises de sang laissent penser qu'ils ont utilisé de l'EPO. Cette décision est jugée trop hâtive par certains. Car seuls 2 laboratoires sont pour l'instant prêts à réaliser ce test. Mais l'UCI voulait agir avant la reprise de la saison cycliste qui débute le 8 avril avec le Tour de Flandres. Il en va de l'avenir de ce sport, dont la réputation est entachée par de multiples affaires de dopage.
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