La lutte anti-dopage a sa capitale
La ville de Montréal, au Canada, a été choisie pour accueillir l'agence mondiale antidopage. Cet organisme est chargé de fixer des règles valables dans le monde entier, pour sanctionner les sportifs qui se sont dopés.

Ces dernières années, l'image du sport a été entachée par de nombreuses affaires de dopage. Des cas de sportifs de haut niveau qui absorbent des substances illégales pour améliorer leurs performances ont été signalés dans la plupart des disciplines, notamment dans le cyclisme. Ces pratiques peuvent nuire à la réputation du sport, mais elles peuvent aussi être dangereuses pour la santé des sportifs.
Or, pour contrôler et sanctionner les sportifs, les règles varient d'un pays à l'autre, et d'un sport à l'autre. Par exemple, lors des championnats du monde d'athlétisme d'Edmonton (Canada), l'athlète russe Irina Yegorova a été autorisée à participer alors qu'elle avait été contrôlée positive quelques semaines plus tôt lors d'une compétition en France. Ceci parce que les organisateurs de compétitions n'ont pas tous adopté les mêmes tests pour détecter les produits dopants.
Un organisme a donc été créé il y a 1 an et demi pour établir de nouvelles règles : l'Agence mondiale anti-dopage. Jusqu'à présent, il avait ses bureaux à Lausanne (Suisse), au siège du Comité international olympique, qui organise les jeux olympiques. Mais cette adresse n'était que provisoire.
Désormais, il sera domicilié au Canada, dans la ville de Montréal. Cette ville vient d'être choisie parmi 10 autres villes. L'AMA prévoit d'effectuer cette année 3500 tests, au lieu de 2000 l'année dernière. Et elle pense qu'un nouveau règlement, valable pour tous les pays, aura été fixé d'ici les JO d'Athènes (Grèce), l'été prochain.