La lutte contre le dopage divise
La Fédération internationale de football n'est pas d'accord avec l'Agence mondiale antidopage. Cela remettra-t-il en cause la présence du foot aux JO d'Athènes ?

Il y a un an, en juillet 2003, le Comité international Olympique (CIO), inscrit dans son règlement que les fédérations sportives qui n'auront pas signé d'accord avec l'Agence mondiale antidopage (AMA), ne pourront pas participer aux Jeux olympiques.
Or la Fédération internationale de football (FIFA) n'a pas signé cet accord. L'Union cycliste internationale (UCI) non plus d'ailleurs. La FIFA pourrait signer cet accord aujourd'hui, à Paris, à condition que l'AMA accepte certaines conditions. Par exemple la FIFA conteste la peine encourue par un sportif contôlé positif : 2 ans de suspension. Ou encore la possibilité de l'AMA de saisir, lorsqu'elle n'est pas d'accord avec une sanction infligée à un sportif, le Tribunal arbitral du sport (TAS), en quelque sorte la plus haute autorité du sport.
Les dirigeants de la FIFA estiment qu'ils sont mieux à même de décider des punitions concernant les footballeurs.
Si la FIFA ne signe pas l'accord avec l'AMA, le football pourrait être interdit de Jeux olympiques. Mais c'est assez peu problable, d'autant que 400000 billets ont déjà été vendus.