L’arbitre, maître du jeu
72 arbitres sont prévus pour arbitrer les matchs de la phase finale de la Coupe du monde. Leur rôle est essentiel. Il assure aux rencontres des résultats clairs, ainsi qu'un bon esprit sur le terrain.
Sur un terrain de foot, l'arbitre est certainement la personne la plus critiquée. Il est fréquent en effet que ses décisions soient contestées. Les équipes les interprètent souvent comme une façon de favoriser l'adversaire. Le célèbre joueur brésilien Pelé l'a d'ailleurs rappelé récemment à propos de la Coupe du monde qui vient de commencer en Corée du Sud et au Japon. Selon lui, jamais les arbitres n'ont eu un rôle aussi important que maintenant. Il a appelé les arbitres à débarrasser la Coupe du monde des tricheurs, et notamment des joueurs qui tirent sur le maillot de leurs adversaires pour les empêcher d'aller au but.
Les arbitres doivent donc être parfaitement impartiaux, c'est-à-dire qu'il doivent agir de manière juste et équitable, quelles que soient les équipes en jeu. Ils ne doivent être liés d'aucune façon a à une équipe ou à un pays. Pour cela, les organisateurs de la Coupe du monde recrutent des arbitres dans tous les pays du monde. De par leur origine, ils sont répartis à peu près équitablement entre les 5 continents.
Pour la phase finale, 72 arbitres seront présents pour les matchs, soit comme arbitres de centre, soit comme arbitres assistants. En général, ils ont au moins une dizaine d'années d'expérience derrière eux : les arbitres les plus âgés ont 45 ans, et le plus jeune, l'Australien Mark Alexander Shield, est âgé de 28 ans.