Le foot, l’arbitre et la vidéo
Durant ce Mondial 2002, l'arbitrage a été particulièrement contesté, y compris par le président de la Fédération internationale de foot (FIFA).
Les journaux italiens ont accusé dès mercredi, le lendemain du match Italie-Corée du Sud, l'arbitre équatorien d'être ‘ un mercenaire ‘ à la solde des Asiatiques et un ‘ voleur ‘. Ils lui reprochent surtout d'avoir expulsé Francesco Totti qui simulait une chute. Du coup l'équipe d'Italie était réduite à 10 joueurs pour continuer le match.
Ce ne sont pourtant pas les seuls à gronder : le Brésil, la Turquie, le Mexique avaient déjà protesté contre les buts refusés pour des raisons de hors-jeu. Ils accusent les arbitres et la Fédération Internationale de Football (FIFA) de favoriser le pays organisateur de la coupe du monde. Hier le président de la FIFA a bien voulu reconnaître que l'arbitrage des juges de touche avait été désastreux pendant ce Mondial 2002.
Il serait pourtant simple de vérifier les actions grâce aux transmissions, au ralenti, des caméras vidéos présentes sur les stades. Cette méthode qui est déjà utilisée pour le rugby a été refusée par la Fédération internationale. En effet, celle-ci prétend que l'autorité des juges ne doit pas être menacée pendant un match. D'autre part, la FIFA souhaite que le foot reste un sport égalitaire : que ce soit en coupe du Monde ou dans un tournoi de quartier, les conditions d'arbitrage doivent être les mêmes.