Le procès du dopage
Le procès de l'équipe cycliste Cofidis a commencé à Nanterre (92). Dix personnes sont jugées pour pratiques de dopage.

Ils sont sept coureurs, un soigneur, un directeur sportif et un pharmacien accusés de pratiques de dopage. Certains achetaient les produits dopants, d'autres les préparaient et les injectaient aux coureurs qui, eux, en profitaient largement.
Pour toutes leurs tricheries, ces personnes risquent jusqu'à cinq ans de prison et 75000 euros d'amende.
Les coureurs ont presque tous reconnu leurs fautes. Mais ils ont aussi assuré aux juges que la fédération française de cyclisme était au courant de la généralisation du dopage dans les équipes.
Les scandales de dopages se sont multipliés dans le monde du cyclisme, notamment dans le Tour 2006, marqué par l'exclusion des favoris Jan Ullrich et Ivan Basso et le dopage prouvé du vainqueur américain, Floyd Landis.
Confrontée à des affaires de dopage à répétition, l'Union cycliste internationale (UCI) aimerait imposer des tests ADN aux coureurs.
L'Association internationale des groupes cyclistes professionnels (AIGCP), en accord avec l'UCI, souhaite obliger tous les coureurs à donner leur ADN, dès la saison prochaine.
De tels tests ADN pourraient servir à identifier clairement les tricheurs, mais aussi à détecter les nouveaux moyens de tricherie plus facilement.
ADN : substance chimique présente dans toutes les cellules de notre corps. Elle est unique pour chaque individu, permettant d'identifier une personne sans se tromper.