Le ssirum, toujours debout
Le ssirum, ou lutte coréenne, consiste à faire tomber son adversaire en s'agrippant à des bandes de tissus attachées autour de lui. Depuis 1500 ans, ce sport se pratique encore en Corée. Il est même de plus en plus populaire.

Comme l'a montré la dernière Coupe du Monde, les Coréens s'intéressent désormais beaucoup au football. La Corée du Sud organisait cette année l'événement avec le Japon, et son équipe est arrivée jusqu'en demi-finale. Mais malgré le succès du foot, les Coréens sont aussi très attachés à leurs sports traditionnels. Le ssirum est ainsi parmi les sports qui attirent le plus de spectateurs en Corée du Sud.
Et cela ne date pas d'hier. Cette forme de lutte est en effet vieille de 1500 ans. Le ssirum était alors pratiqué par tous les habitants du royaume, depuis les nobles jusqu'aux serviteurs. Les matchs permettaient d'ailleurs aux plus pauvres de montrer leur force et leur courage. Parfois, ils accédaient ainsi à des catégories plus élevées dans la société.
Les règles du ssirum sont restées très simples. Chaque lutteur a une bande de tissu attachée autour de la taille et une autre en haut de la cuisse droite. Au début du match, les 2 participants sont agenouillés face à face, puis ils se lèvent et chacun s'agrippe aux bandes de tissu de l'autre pour essayer de le faire tomber. Le 1er qui touche le sol a perdu.
Autrefois, dans les villages, le gagnant recevait un taureau en récompense, symbole de sa puissance. Aujourd'hui, les matchs engagent d'importantes sommes d'argent.
Prochain article : les jeux vikings.
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