Le Tour de France décapité
A la veille du départ du Tour de France, de nombreux cyclistes sont soupçonnés de se doper… Et déjà certains grand noms de ce sport ne participeront pas à la course cycliste la plus célèbre du monde.
Fin mai, l'un des plus important réseau de dopage concernant le cyclisme est mis au jour en Espagne. Un docteur est placé en prison pour pratiques de dopage. Sur son carnet, des noms ou des surnoms de coureurs cyclistes, de manageurs d'équipes. Il n'en faut pas plus à l'Union cycliste internationale (UCI) pour menacer certains coureurs de ne pas avoir le droit de participer au Tour de France.
Dans cette affaire, 58 coureurs sont accusés de tricher ou de l'avoir fait. Parmi eux, figurent les meilleurs cyclistes du moment : principalement l'Allemand Jan Ulrich (vainqueur du Tour en 1997, 2e en 1996, 1998, 2000, 2001, 2003, 3e en 2005, 4e en 2004) et l'Italien Ivan Basso (2e du Tour en 2005, 3e en 2004, 7e en 2003).
Alors que les 189 coureurs de ce 93e Tour de France étaient prêts à partir, des équipes ont annoncé le retrait de certains cyclistes.
Ainsi, on a appris hier les abandons d'Ulrich ainsi que le grimpeur et le manageur de son équipe et l'arrêt de Basso. Au moins deux autres équipes équipes devraient perdre leurs meilleurs éléments avant le départ prévu pour demain.
Pour les coureurs non concernés, même si cette affaire fait du tort au monde du cyclisme, elle laisserait enfin une chance à ceux qui sont honnêtes… Les chances françaises reposent sur Christophe Moreau, Sandy Casar et Sylvain Chavanel.