Le water-polo
Mélange de hand-ball et de natation, le water-polo est une discipline spectaculaire mais encore assez peu connue.
Le mot anglais water signifie eau, et le polo est un sport britannique qui ressemble au football pratiqué sur un cheval. Il y a un siècle, les Britanniques jouaient au water-polo en étant à cheval sur… des tonneaux. Aujourd'hui, pas de tonneaux ni de chevaux, les joueurs se déplacent en nageant… très vite : ce sont surtout des sprints d'un but à l'autre. Chaque équipe compte 7 joueurs qui progressent dans le camp opposé en se faisant des passes avant de lancer le ballon dans un but de 3 mètres de large défendu par un gardien.
Ce sport est épuisant : il est interdit de marcher sur le fond de la piscine (qui fait 1,80 mètres de profondeur). Pas évident de nager en tenant le ballon et en résistant aux attaques des adversaires ! C'est pourquoi une partie est divisée en 4 périodes de 7 minutes coupées par 2 minutes de repos. Chaque équipe comprend également 6 remplaçants.
Les règles du water-polo sont très sévères sinon les parties deviendraient rapidement brutales. Il est interdit bien sûr de faire couler l'adversaire ou même de l'éclabousser. Mais sous l'eau, certains joueurs règlent leurs comptes en crochetant les jambes de leur adversaire. Mais rien ou presque n'échappe à l'oeil des 4 arbitres qui sifflent alors le pénalty.
Chaque année, près de 2500 matchs sont organisés en France. Hélas, cette discipline ne profitera sans doute pas dans notre pays de ‘ l'effet olympique ‘ qui multiplie le nombre des pratiquants après chaque JO. Car l'équipe de France n'est pas parvenue à se qualifier pour Sydney.
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