Les escrimeurs descendent dans l’arène
Jusqu'à jeudi, Nîmes (30) accueille les championnats du monde d'escrime. Les finalistes s'affronteront dans les arènes de la ville, qui datent de l'époque romaine.

À l'époque des duels, celui qui lançait le défi laissait le choix de l'arme à son adversaire. Aujourd'hui, les duels n'existent plus. Mais l'art de manier les armes blanches s'est transformé en un sport, l'escrime. Et les escrimeurs ont toujours le choix de l'arme. Car il n'y a pas une mais 3 escrimes : selon que l'on se bat au sabre, à l'épée ou au fleuret, les règles et les gestes peuvent varier du tout au tout.
Au fleuret On ne peut toucher l'adversaire qu'avec la pointe de la lame, et sur une seule partie de son corps : le plastron. Cette discipline exige donc une grande précision et une grande vitesse de main.
Au sabre On peut toucher avec la pointe mais aussi avec le tranchant de l'arme, sur toute la partie supérieure du corps de l'adversaire. Ce qui donne des combats plus nerveux, où les jambes sont toujours en mouvement.
À l'épée C'est l'arme la plus facile à arbitrer, puisque les règles sont très simples : on peut toucher sur tout le corps, des orteils jusqu'au masque, et le 1er qui touche marque un point. À la différence du sabre et du fleuret, il n'est pas nécessaire d'attendre que l'adversaire ait paré une attaque pour essayer de le toucher à nouveau.
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