Les Français rament vers la victoire
La France se retrouve en bonne place pour les finales du championnat du monde d'aviron, ce week-end à Lucerne (Suisse). Sur les 12 embarcations présentes au début des épreuves, au moins 6 se sont qualifiées.
Et hop, en un coup de rame, le bateau se retrouve propulsé de plusieurs mètres. En aviron, le matériel est étudié pour être le plus dynamique, et le plus léger possible. Les rames, ou avirons, sont fixées sur la coque par un portant triangulaire. Et pour avoir plus de puissance, le rameur est assis sur une planche coulissante qui suit le mouvement de ses jambes quand elles plient et se tendent, tandis que ses pieds sont attachés sur une barre.
Ensuite, les bateaux peuvent être de dimensions très variables. Certains sont conçus pour un seul rameur. Ce sont les skiffs. D'autres en accueillent 2 (les sculls), 4 ou 8. Et en plus des rameurs, les embarcations comportent parfois un barreur, assis à la pointe. Le barreur est chargé à la fois d'actionner un petit gouvernail et de donner le rythme aux rameurs.
En skiff ou en scull, barré ou non barré, près d'un millier de rameurs venus du monde entier ont ainsi sillonné le lac des Dieux, à Lucerne (Suisse), pendant toute la semaine. Les championnats du monde d'aviron se déroulent une nouvelle fois sur ce site, parmi les plus réputés dans cette discipline. Et les dernières épreuves ont lieu ce week-end, avec au moins 6 embarcations françaises qualifiées. Parmi les espoirs de médailles, la jeune skiffeuse Sophie Balmary s'est distinguée en demi-finale en coiffant l'actuelle championne du monde et championne olympique Ekaterina Karsten (Biélorussie). Chez les messieurs, le tandem Hardy-Vieilledent a réalisé la plus belle performance.