Pourquoi en parle-t-on ?

Le départ du Vendée Globe 2012 a été donné samedi aux Sables-d’Olonne. Les navigateurs doivent parcourir près de 43 000 km, soit 43 fois la distance entre le nord et le sud de la France, avant de revenir à leur point de départ. Leur périple va durer environ trois mois. Pendant tout ce temps, ils n’ont pas le droit de s’arrêter dans un port ; et personne ne peut monter sur leur bateau pour les aider.

L'@ctu du jour

Un parcours jonché d’obstacles

Les skippers naviguent actuellement sur l’océan Atlantique. Ils ont commencé à longer la côte africaine. Quand ils arriveront près de l’équateur, ils passeront par le « pot au noir ». C’est une zone où la météo est imprévisible. Après plusieurs jours de grand calme, des vents très forts peuvent se lever d’un seul coup !
Dans l’océan Indien, puis dans le Pacifique, les skippers vont naviguer au cœur des « 40e rugissants » et des « 50e hurlants ». On les appelle comme ça, à cause du bruit impressionnant des vents sur la mer. Eh oui, c’est là que soufflent les vents les plus violents connus sur terre ! La mer est alors déchaînée et les vagues peuvent atteindre jusqu’à 35 m de haut (un immeuble de 9 étages).
Autour de l’Antarctique, ce sont surtout les « growlers », de petits icebergs dérivant, que craignent les skippers.
Enfin, sur leur route, ils doivent aussi faire attention aux cargos et chalutiers. Lundi, l’un d’entre eux a d’ailleurs dû abandonner, car son bateau a été très endommagé après avoir été heurté par un chalutier.

Des bateaux high-tech

Les voiliers du Vendée Globe s’appellent des monocoques. Ça veut dire qu’ils n’ont qu’une seule coque, la partie du bateau qui flotte. Ce sont des bateaux de compétition qui utilisent les dernières technologies. Le but : les rendre le plus légers possible pour avancer encore plus vite. Chaque année, les skippers du Vendée Globe battent des records de vitesse.

Une grande aventure humaine

Au-delà de la compétition, le Vendée Globe représente un grand défi pour les skippers. Ils s’y préparent pendant plusieurs mois. Comme ils ne peuvent recevoir aucune aide extérieure, ils doivent s’organiser tout seuls, pour régler les voiles, surveiller la météo, manger, dormir par petites tranches… Ils peuvent aussi subir des problèmes mécaniques qu’ils doivent réparer eux-mêmes. Par exemple, ils peuvent casser le mât ou la quille (c’est ce qui assure la stabilité du bateau). Lors des éditions précédentes, certains skippers ont même chaviré et on a alors assisté à des sauvetages très spectaculaires.
Pour suivre les aventures de ces skippers et en savoir plus sur cette fabuleuse course, tu peux surfer sur le site : http://vendee-globe-junior.vendee.fr

Le quiz du jour

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