Tour de France : la sécurité en question
La mort d'un petit garçon, percuté par un véhicule de la caravane publicitaire, a rappelé les dangers qui guettent les spectateurs sur les routes du Tour de France.
Il avait 12 ans. Il était venu applaudir les coureurs du Tour de France à la sortie de son village, dans le Var. Mais, alors qu'il allait faire une photo, il a été heurté par un véhicule. Grièvement blessé, il est décédé dimanche à l'hôpital de la Timone, à Marseille. Une enquête est ouverte et la Justice dira qui est responsable de la mort du petit garçon.
Cet événement dramatique a terni l'ambiance du Tour de France. Car il a rappelé que l'immense succès populaire de cette course cycliste pouvait avoir de graves revers. Le jour de l'accident, en effet, plus de 100 000 personnes étaient venues applaudir les cyclistes. À cette foule gesticulante, excitée par le spectacle du Tour, se mêlaient, comme chaque jour, les ‘ suiveurs ‘ répartis dans 1500 véhicules roulant à plus ou moins vive allure et les 200 véhicules commerciaux qui accompagnent les coureurs et que l'on appelle ‘ la caravane ‘. Un cocktail explosif que ce tourbillon de voitures, de motos et de simples piétons voulant coller le peloton au plus près…
Les responsables du Tour de France ont pris, au fil des années, d'importantes mesures pour limiter les problèmes de sécurité. Le peloton et les suiveurs sont désormais escortés par 40 motards, 13 000 gendarmes sont mobilisés et des contrôles de vitesse sont régulièrement effectués.