Trop de courses ?
La multiplication des compétitions de voile risque de nuire à cette discipline.

L'arrivée de Bruno Peyron après son tour du monde, celle de Hervé Laurent-Rodolphe Jacq, vainqueurs de la Transat en double, le départ de 2 nouvelles compétitions, la Course des phares et la Regata Rubicon, l'étape française de la Volvo Ocean race (course autour du monde en 9 étapes), la Semaine de la Rochelle… : tous ces événements se concentrent en moins de 3 semaines au risque de se gommer les uns les autres. Le public se perd dans la multiplication de ces épreuves, jusqu'à confondre monocoques et multicoques, course en solitaire et en équipage, sans ou avec étapes…
Les sponsors s'interrogent sur l'intérêt de leur engagement. Ces entreprises versent des sommes très importantes pour donner leur nom à certains bateaux. Et espérer que le spectateur verra des images de ce bateau dans des reportages télévisés. Mais cette publicité n'est pas vraiment intéressante si plusieurs courses sont organisées en même temps. Comment, en effet, se distinguer dans le flot des images de bateaux retransmises par les télés ?