Trop de tournois ?
Entre 5 et 10 tournois officiels sont organisés chaque mois à travers le monde. À ces compétitions, il faut ajouter les matchs de la coupe Davis et les matchs-exhibitions : comment les joueurs arrivent-ils à tenir le rythme ?
Tournois de Londres, Bogota, Copenhague, de Marseille, de Vina del Mar, de Memphis, de Rotterdam, de Bueno Aires, de Dubai, d'Acapulco et de San José : tel est le programme très chargé de la 2e quinzaine de février organisé par l'ATP, l'association du tennis international. À ces tournois se sont ajoutés, du 5 au 11 février, les rencontres du 1er tour de la Coupe Davis ainsi qu'un certain nombre de matchs-exhibitions.
La coupe Davis est la seule épreuve où les joueurs représentent leur pays. Tandis que les matchs-exibitions sont des rencontres disputées hors des tournois. Les joueurs les disputent par exemple pour soutenir une cause comme l'aide aux enfants des pays pauvres. L'argent des spectateurs est ainsi reversé à des associations qui travaillent en Afrique ou en Amérique du sud. Mais ils jouent aussi parfois simplement pour gagner des primes importantes.
Les joueurs ne sont bien sûr pas obligés de participer à tous les tournois. Mais tous tentent de se qualifier au moins pour les 4 tournois du grand Chelem et les 9 tournois des ‘ Master series ‘. Ce sont ces 13 tournois qui rapportent le plus d'argent et le plus de points pour le classement annuel des meilleurs joueurs. Plus ils jouent de tournois, plus ils gagnent de l'argent et des points, si bien qu'en vérité, ils n'arrêtent quasiment jamais de jouer. Et qu'ils s'usent : dès 21, 22 ans, la plupart des joueurs ont ainsi des blessures à répétition. Et sur les 100 premiers du classement mondial, une bonne partie a déjà subi des opérations chirurgicales pour réparer un poignet, un genou, une cheville…
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