L’été dernier, le maillot jaune Michael Rassmussen a été exclu du Tour de France parce qu’il avait cherché à échapper à des contrôles anti-dopage. Le vainqueur du Tour précédent, en 2006, a été privé de son titre pour dopage. Chaque année, l’épreuve cycliste la plus célèbre du monde, est ainsi régulièrement critiquée. Les dirigeants de l’Union cycliste internationale (UCI) ont décidé de réagir en mettant en place un « passeport biologique » l’année prochain.

Ce document contiendra les résultats des analyses de sang et d’urine pratiquées régulièrement sur chaque cycliste. Il s’agit de d’établir le profil biologique du sportif, c’est-à-dire de connaître la composition de son sang et de son urine. Si cette composition varie fortement d’un contrôle à l’autre, cela peut indiquer la présence produits dopants. L’UCI prévoit de contrôler les coureurs environ 15 fois par an, dans les épreuves mais aussi à l’entraînement.