Une règle qui risque de faciliter le dopage
Selon le règlement mondial, les cyclistes auront à nouveau le droit de prendre des corticostéroïdes. Ces produits, qui peuvent être utilisés comme produits dopants, restent toutefois interdits en France.
L'UCI, l'organisme qui s'occupe du cyclisme au niveau mondial, a décidé de modifier ses règles sur les produits dopants. Elle veut ainsi calmer la grogne chez les cyclistes. Car, jusqu'à présent, l'utilisation des corticostéroïdes était très réglementée. Ce produit est en effet utilisé par certains sportifs pour améliorer leurs performances de façon illégale. Mais dans certains cas, il peut aussi être considéré comme un médicament, par exemple à la suite d'une piqûre de guêpe. Et les cyclistes se plaignaient de ne plus pouvoir en prendre lorsqu'ils avaient besoin de se soigner. Du coup, l'UCI vient à nouveau d'autoriser l'usage des corticostéroïdes, que ce soit par piqûre, en pommade… Pour pouvoir prendre ces produits, il faudra que les cyclistes aient l'autorisation de leur médecin. Mais cela ne prouve pas toujours qu'ils n'ont pas l'intention de se doper.
Toutefois, ce règlement ne sera pas valable en toute circonstance. Lorsque des coureurs viennent participer à des compétitions en France, ils doivent se plier aux règles du pays. Or, en France, les corticostéroïdes sont toujours interdits. Beaucoup trouvent donc absurde que les règles sur le dopage ne soient pas les mêmes dans le monde entier.