Vers des circuits plus spectaculaires
Dans une dizaine de jours, le circuit de Magny-Cours accueille le Grand Prix de France, la 10e épreuve du championnat du monde de Formule 1. Le parcours a été modifié pour permettre les dépassements et donc améliorer le spectacle.

Dépassement interdit ou… hyper-risqué : aujourd'hui, la plupart des grands prix de Formule 1 se gagnent au départ. Le plus vite parti est souvent le 1er arrivé à moins d'une panne. Car les zones de dépassements sont de plus en plus rares, voire inexistantes sur certains circuits comme celui du Grand Prix de Monaco. Résultat : le spectateur s'ennuie et ne peut miser que sur les pannes, les accidents ou les arrêts au stand pour voir le classement modifié.
Jusqu'à l'an dernier, le Grand Prix de France faisait ainsi partie de ces épreuves monotones avec seulement une zone de dépassement possible. Mais les organisateurs de la course ont modifié le tracé de la piste qui passe de 4,250 km à 4,470 km. Ils ont surtout rajouté 2 zones de dépassement : le virage du Château d'eau et l'épingle du Lycée. Les pilotes ont donc 3 occasions de dépassement par tour de piste et donc 216 occasions sur l'ensemble du Grand Prix de France (qui compte 72 tours).
Ces aménagements sont indispensables pour assurer la survie de cette discipline sportive. Lassés par la monotonie des courses, les spectateurs sont plus rares. Les réservations des places pour le prochain Grand Prix d'Allemagne, le week-end prochain, sont ainsi bien plus faibles que lors des années précédentes.