Des écoles mieux protégées

Plus de 3 000 gendarmes mais également de nombreux policiers ont été mobilisés afin de surveiller les écoles, les collèges, et les lycées. Ils doivent s’assurer, par exemple, qu’aucune voiture ne reste trop longtemps près de l’entrée.
Les directeurs et les professeurs ont aussi été sollicités. Ils veilleront à ce qu’il n’y ait pas de rassemblements devant l’école. Quant aux agents de sécurité, ils peuvent fouiller les sacs pour vérifier qu’ils ne contiennent aucun objet dangereux. Des alarmes et des caméras ont, par ailleurs, été installées dans certaines écoles.

Des élèves plus entraînés

Les élèves aussi sont mobilisés : vous aurez trois entraînements (et non plus deux comme les autres années) pour être prêts en cas de risque majeur dans votre école. Le premier exercice, qui devra être fait avant les vacances de la Toussaint, vous apprendra précisément quoi faire en cas d’attaque terroriste. On vous préparera, par exemple, à réagir calmement au cas où un individu dangereux pénétrerait dans l’école.
Il y a un risque infime pour que ce scénario se produise, mais mieux vaut être préparé et entraîné. De plus, quand on maîtrise les bons gestes, on cède moins facilement à la peur.

Des 3e formés aux premiers secours

À partir de cette année, tous les élèves de 3e vont bénéficier de 2 heures de formation pour être sensibilisés aux premiers secours. Ce sont des gestes simples qui peuvent sauver des vies. L’objectif est d’apprendre les bons réflexes si une personne a un malaise ou s’il saigne beaucoup, par exemple.
Par ailleurs, tous les élèves délégués, qui en font la demande, pourront bénéficier pour leur part d’une formation complète au brevet de secouriste.
Pascal Marie