Très vite définie comme « terroriste » par les services de police britanniques, l’attaque du mercredi 22 mars, à Londres, a fait 4 morts, en plus de l’agresseur, et plus de 40 blessés.

Que s’est-il passé ?

Mercredi 22 mars, vers 14 h 40 (heure de Londres), un homme a foncé au volant d’une voiture sur le célèbre pont de Westminster, au centre de Londres, renversant plusieurs piétons. Parmi les blessés, on compte trois lycéens français qui étaient en voyage scolaire. Puis, une fois sorti de son véhicule, l’homme a fait quelques mètres à pied, jusqu’au Parlement britannique, un couteau à la main. Devant l’entrée, il a poignardé un policier avant d’être abattu par un autre policier.

Qui est l’agresseur ?

De nationalité britannique et âgé de 52 ans, l’homme était connu, entre autres noms, sous celui de Khalid Masood. Il avait déjà été arrêté pour port d’armes ou agressions mais rien ne laissait penser qu’il deviendrait un terroriste. Bien qu’il ait agi seul, l’agresseur a visiblement été soutenu, voire envoyé par un groupe. En effet, dès le lendemain, l’organisation terroriste État islamique a déclaré être à l’origine de l’attentat.

Pourquoi, c’est grave ?

Depuis l’attaque terroriste de Charlie Hebdo, en janvier 2015, de nombreux attentats ont régulièrement frappé l’Europe, tous commis par des groupes terroristes liés à l’islamisme radical, comme l’État islamique. La France et l’Allemagne ont été les pays les plus touchés.
Jusqu’ici, le Royaume-Uni semblait épargné par cette forme de violence, qui se multiplie en Europe. C’est pourquoi les Britanniques sont très choqués. Pourtant, Londres a déjà été la cible d’attaques terroristes. En 2005, en effet, une série d’explosions dans le métro londonien avait fait 56 morts et 700 blessés.
Dans l’enquête actuelle sur l’attentat de Londres, la police britannique a déjà arrêté onze personnes.

Édith Marot