1jour1actu : Pourquoi les enfants adorent-ils Mary Poppins ?

Emily Blunt : Parce que c’est une super-héroïne ! Parce qu’elle a soif d’aventures et qu’elle transforme la vie de tous les jours en féerie. Dans ce nouveau film, par exemple, elle prépare un bain et hop ! les enfants qui plongent dedans se retrouvent aussitôt dans un monde sous-marin plein de surprises. J’adore sa folie, ainsi que son look, à la fois strict et coloré.

retour mary poppins

Avec Mary Poppins, un simple bain peut se transformer en expérience inoubliable… (© Walt Disney Studios)

Est-elle vraiment si parfaite ?

Emily Blunt : Non, loin de là, et c’est justement ce qui me plaît. Elle peut paraître prétentieuse, parfois un peu sèche et dure. Gare à ceux qui ne lui obéissent pas !

Pour quelles raisons revient-elle sur les écrans ?

Emily Blunt : Le film précédent, qui a bercé mon enfance, était adapté du premier roman de Pamela Lyndon Travers. Cette suite s’inspire des sept autres livres qu’elle a écrits. L’histoire se situe dans les années 1930. La super-nounou retrouve Michael Banks, qu’elle a gardé quand il était petit. Désormais adulte, il est veuf, et tellement endetté qu’il risque de perdre sa maison. Elle vient pour l’aider et s’occuper de ses trois enfants.

« Rien n’est impossible, pas même l’impossible ! », répète Mary Poppins.

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Le film propose de l’émotion, mais aussi des moments de danse et de joie, avec un petit grain de folie ! (© Walt Disney Studios)


Emily Blunt : Le film aborde des sujets affreusement tristes, comme la douleur de grandir sans maman. Mary Poppins interprète d’ailleurs une chanson émouvante, très tendre, sur ce sujet. Il faut garder espoir en toutes circonstances, et c’est par ce genre de petites phrases qu’elle aime le rappeler. J’ajoute que le film lui-même invite au bonheur, avec tous ces numéros musicaux joyeux et entraînants.

Quelle a été scène la plus agréable à tourner ?

Emily Blunt : Celle du début, où j’arrive suspendue dans le ciel à un cerf-volant. Je flottais dans les airs, à 10 mètres du sol. J’avais un peu peur, mais c’était à l’image du film : purement magique.

Propos recueillis par Laurent Djian

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