Lundi

Les gilets jaunes ont entamé leur 2e semaine de manifestations. Durant le week-end, environ 100 000 personnes ont bloqué des routes, un peu partout en France. À Paris, 8 000 personnes ont défilé sur les Champs-Élysées, où des violences ont éclaté, faisant une vingtaine de blessés. À Toulouse, des journalistes ont également été agressés par des manifestants.

  • L’info à retenir : Jusqu’à présent, le mouvement des gilets jaunes n’avait pas de chef. Lundi soir, pourtant, 8 personnes (2 femmes et 6 hommes) ont été désignées pour prendre la parole au nom de tous. 2 d’entre eux ont rencontré le ministre de l’Écologie.

Mardi

Le président Emmanuel Macron a prononcé un discours très attendu. Les gilets jaunes souhaitaient, en effet, des réponses précises à leur colère. Le Président a surtout parlé d’écologie : c’est en effet pour financer des mesures pour l’environnement que le gouvernement a choisi d’augmenter les taxes sur les carburants.

  • L’info à retenir : Emmanuel Macron a néanmoins promis de consacrer les 3 prochains mois à trouver des solutions à la colère des gilets jaunes, avec l’aide de ces derniers,en les invitant à des réunions.

Mercredi

La ministre des Outre-Mer est arrivée sur l’île de La Réunion. Dans ce département français, situé à l’ouest de l’Afrique, les manifestations des gilets jaunes sont particulièrement importantes. L’île est en effet quasiment paralysée depuis 15 jours. Les écoles sont fermées. Les magasins ne sont pas réapprovisionnés.

  • L’info à retenir : à La Réunion, en plus des prix du carburant trop élevés, les gilets jaunes dénoncent aussi de trop grandes inégalités avec la France métropolitaine. En effet, le coût de la vie, comme l’alimentation ou le loyer des habitations, est plus élevé à La Réunion.

Et aujourd’hui ?

Peu convaincus par le discours d’Emmanuel Macron, les gilets jaunes ont appelé à manifester à nouveau le samedi 1er décembre. Cet après-midi, les représentants des manifestants vont être reçus par le Premier ministre, Édouard Philippe.

  • L’info à retenir : pour le moment, la contestation des gilets jaunes continue, même si elle est moins suivie qu’au départ. Le gouvernement semble vouloir débattre avec eux, sans pour autant revenir sur ses décisions d’augmenter le prix des carburants.