Par sa ténacité et son talent, Carlos Alcaraz fait penser à Rafael Nadal. Carlos confirme : « Depuis mes premiers pas, vers l’âge de 5 ans, mon idole est Nadal. Je veux être et faire comme lui. Parfois, si je ne trouve pas une réponse à telle ou telle question, je me demande toujours ce qu’il ferait à ma place… »

Des résultats prometteurs

Carlos Alcaraz a déjà gagné quatre tournois sur terre battue, réservés à des jeunes : « Cette surface reste ma préférée. Mais, comme je frappe très fort, je pense que mes meilleurs résultats, contrairement à Nadal, seront sur gazon, comme à Wimbledon, le tournoi en Angleterre [fin juin]) ».
En effet, quand un joueur envoie des coups puissants, sa balle rebondit plus haut sur les surfaces dures comme le béton ou l’herbe. Et cela gêne ses adversaires. C’est moins le cas sur la terre battue, qui est une surface plus molle.

Mais il doit encore progresser

Aujourd’hui, Carlos Alcaraz se sait de plus en plus observé : « Même si je rêve de devenir numéro 1 mondial, même si je viens d’entrer dans les 100 premiers joueurs du monde (il est 94e depuis le 25 mai), et même si j’en suis le plus jeune, je dois continuer à travailler sans relâche. Je dois me concentrer sur chaque balle. Parfois, comme je n’y arrive pas toujours, je perds des points un peu bêtement… »
Élu « jeune joueur de l’année » en 2020, un an après être passé professionnel, Carlos Alcaraz n’a pas oublié de remercier son entraîneur, espagnol comme lui, Juan Carlos Ferrero, vainqueur de Roland-Garros en 2003.
Un jeune champion à suivre…

                                                                                                                                              Sophie Greuil