Le 6 juin 1944, au petit matin, les troupes alliées posent le pied sur les plages de Normandie : c’est le débarquement. L’arrivée de ces soldats américains, anglais, canadiens et français va mettre fin à l’occupation allemande de la France. Mais ils ne sont pas les seuls à agir ! Ils s’appuient sur la Résistance française, des groupes agissant secrètement pour combattre et chasser les envahisseurs.
Pour bien comprendre ce qu’est le débarquement du 6 juin 1944, regarde cette vidéo d’1jour1question :

Nom de code : Rainer

Madeleine Riffaud

Le 23 août 1944, le jour de ses 20 ans, Madeleine et sa compagnie bloquent un train blindé rempli d’Allemands à Paris. Cette action a contribué à la libération de la capitale, le 25 août 1944. © Coll. Madeleine Riffaud, Musée du général Leclerc et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin (Paris Musées)


À l’époque, en 1944, la Seconde Guerre mondiale fait rage. Au sein de la Résistance, Madeleine Riffaud se montre très courageuse. Depuis son entrée, en 1942, à 18 ans à peine, elle assure des missions périlleuses sous le nom de code Rainer, en hommage à un poète portant ce prénom. En 1944, la Résistance durcit ses actions de lutte armée et décide d’abattre des officiers allemands. Madeleine se porte volontaire : on lui demande alors de tuer un soldat allemand à Paris… Arrêtée par la Gestapo, la police secrète nazie allemande, elle sera torturée pour avoir commis ce geste. Aujourd’hui, à 92 ans, elle revient sur son passé de résistante et répond aux questions des p’tits journalistes de franceinfo junior.
 

 

Engagée un jour, engagée toujours !

Après la Seconde Guerre mondiale, Madeleine fait une croix sur son désir de devenir sage-femme et choisit le métier de journaliste. Toujours aussi courageuse, elle s’engage dans de nouvelles guerres, Algérie, Vietnam, etc. pour les dénoncer. Mais cette fois, sa seule arme est sa plume pour écrire des articles, car elle est correspondante de guerre ! Depuis qu’elle est à la retraite, Madeleine témoigne de son passé de résistante auprès des écoliers.
Découvre le portrait d’un autre grand résistant, Jean Moulin :

 

Myriam Martelle