Vendredi soir, rapidement après les attaques dans la capitale, le président de la République, François Hollande, s’est exprimé à la télévision. Il a notamment décrété l’état d’urgence. Ce dispositif n’est déclenché que dans les cas d’une gravité exceptionnelle. Pour définir les attentats du vendredi 13 novembre, il a parlé d’ « actes de guerre ».
Voici un récapitulatif des actions mises en œuvre :

L’état d’urgence

Pour protéger les Français, François Hollande a décrété l’état d’urgence. Il n’a été mis en place que très rarement dans notre pays. Appliqué sur une durée limitée, ce dispositif donne plus de pouvoir aux services de police, tout en réduisant les libertés des personnes. Par exemple, en Île-de-France, il est interdit de participer à des manifestations ou des regroupements de personnes jusqu’au 19 novembre. Ensuite, les frontières de la France sont davantage surveillées. Enfin, les aéroports, les gares et les transports en commun, qui concentrent beaucoup de personnes, sont encore plus contrôlés.

Frapper Daech directement en Syrie

À la fin du mois de septembre, la France a commencé à intervenir en Syrie, en bombardant des lieux où se trouvent les djihadistes de Daech. Après une nouvelle frappe, dimanche soir à Rakka, la « capitale » des djihadistes, le président de la République a annoncé que des avions militaires français continueront à viser l’organisation terroriste en Syrie. Pour soutenir l’effort de la France, François Hollande souhaite former une coalition encore plus grande avec d’autres pays. Il s’agit de combattre les terroristes de Daech, en Syrie, là où ils sont le plus nombreux. C’est également dans ce pays que se trouvent les principaux camps d’entraînement des djihadistes.

Continuer la lutte contre les terroristes en France

Pour combattre le terrorisme sur le territoire français, de nouveaux postes vont être créés, de policiers et de gendarmes en particulier. Pour aider plus efficacement les forces de police dans leur travail, les services de renseignement ont été renforcés depuis les attentats de janvier. Ceux-ci recueillent chaque jour des informations pour détecter les individus qui pourraient commettre des actes terroristes et permettre leur arrestation. Grâce à leur action, environ six attentats ont été déjoués entre les mois de janvier et d’avril 2015.