Comment est née ta passion pour la nature ?

Elle est née progressivement. Mes parents m’ont dit qu’à 3 ans je faisais déjà attention à ne pas écraser les fourmis. Un peu plus tard, j’ai commencé à m’intéresser aux oiseaux.
À 8 ans, mes parents m’ont emmené faire un tour d’Europe pendant six mois. Nous nous sommes arrêtés dans des lieux où nous pouvions observer les oiseaux, et là, j’ai eu un déclic ! J’ai commencé à comprendre comment fonctionnait la nature et j’ai été ébloui. C’est à ce moment-là que je suis devenu végan, car je ne voyais pas comment je pouvais respecter les animaux et continuer à les manger.

Pourquoi est-ce si important de protéger la faune et la flore ?

Parce que les humains font partie de la nature. Nous ne sommes pas supérieurs aux autres espèces animales et végétales, nous en sommes dépendants. Par exemple, si les abeilles disparaissent, comment ferons-nous pour manger des fruits et des légumes ? Pour nous nourrir de manière générale ?
Les humains doivent prendre conscience qu’ils ne peuvent pas continuer à tout exploiter. Si nous voulons survivre, nous devons changer notre rapport à la nature.
 

Victor va souvent observer les oiseaux près de chez lui. (© Victor Noël)

Quels gestes pouvons-nous faire pour préserver la nature ?

Nous devons changer notre manière de consommer : pour ma part, j’essaie de manger au maximum des aliments biologiques et locaux, c’est-à-dire produits près de chez moi, ou au moins en France.
Et puis, nous n’avons pas besoin d’un smartphone neuf chaque année ou de la dernière paire de baskets à la mode. Leur fabrication est très polluante. La nature a plus d’importance que des baskets, non ? En tant que consommateurs, nous avons le pouvoir de changer les choses.
 

Le titre de ton livre est Je rêve d’un monde… De quel monde rêves-tu ?

Je rêve d’un monde plus écologique qui respecterait les espèces animales et végétales pour ce qu’elles sont, et pas parce qu’elles peuvent nous être utiles. La nature ne nous appartient pas.
Ce livre, je l’ai écrit pour sensibiliser petits et grands au respect du vivant, pour dire que nous pouvons cohabiter avec les espèces sauvages, partager le même espace. L’avenir de la nature est entre nos mains.
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Nathalie Michel