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Qu’ils passent quelques jours ou plusieurs mois à l’hôpital, les enfants continuent à suivre des cours. Et l’école vient parfois jusque dans leur chambre. Reportage dans un hôpital pour enfants à Paris.
Sur son lit, Wacil, 10 ans, a étalé son agenda, sa trousse et ses cahiers de CM1. Malgré la perfusion à son bras, il s'applique pour terminer sa rédaction. L'écolier fait ses devoirs depuis sa chambre à l'hôpital Robert-Debré (AP-HP), à Paris. C'est l'un des plus grands hôpitaux pour enfants, ados et mamans de France. Wacil y est soigné depuis une semaine pour une appendicite. « C'est bien de faire l'école ici, raconte-t-il, je ne devrai pas tout rattraper quand je retournerai en classe. »
Depuis que cet hôpital a été ouvert en 1988, il comprend une école, avec des enseignants… et une directrice ! 41 personnes travaillent pour le centre scolaire ainsi que plus d'une trentaine de professeurs bénévoles. En moyenne, les patients ne restent pas longtemps ici, 3 jours environ. Mais 7 enfants sur 10 reviennent souvent car ils ont des maladies chroniques. D'autres restent parfois plusieurs mois pour être soignés, pour des cancers par exemple.
Dès 4 ans, malgré la maladie ou les opérations, ils peuvent tous continuer l'école. Certains passent même des examens. L'an dernier, 8 élèves ont réussi le brevet et 2 ont eu le bac. Les cours ont lieu dans des salles de classe à l'intérieur de l'hôpital. Les instituteurs ont des manuels et des tablettes, avec des applications pour faire apprendre les maths, par exemple. Et les enseignants se rendent auprès des élèves qui ne peuvent pas sortir de leur chambre. Du jour au lendemain, en arrivant à l'hôpital, les enfants n'ont plus la même vie qu'avant. Ils voient beaucoup moins leur famille et leurs copains.
C'est le cas de Yannickson, 13 ans et demi. À cause de sa maladie, il doit rester dans sa chambre pour éviter d'attraper des microbes. Alors, cet après-midi, le professeur de musique est venu jusqu'à lui. « J'ai toutes les matières, comme au collège. On reçoit aussi des bulletins scolaires », raconte l'élève de 4e. Malgré sa grande fatigue au dernier trimestre, il a eu 18 de moyenne ! Ici, les cours ont lieu plusieurs jours par semaine, même sport ou arts plastiques. Sauf si les enfants ne vont pas bien, car ils sont parfois fatigués ou se sentent mal.
Pour garder un lien avec l'extérieur, les instituteurs ont souvent de bonnes idées. « Une patiente a participé à l'élection des délégués de son collège, raconte Armance, une des professeurs. Avec une webcam, elle a pu voir sa classe. Elle a voté pour son délégué par SMS, c'était un super moment ! » Pour l'institutrice, « continuer l'école à l'hôpital, c'est bien pour les enfants car c'est un peu comme un retour à la vie normale. »
Pour changer les idées des enfants, éducateurs et associations proposent plein d'activités à l'hôpital Robert-Debré (AP-HP). Par exemple, du 16 au 19 juin, aura lieu la Régate des Oursons. 50 enfants et 100 soignants partent faire du bateau, histoire de changer d'air et d'oublier un peu l'hôpital pour quelques jours. Les enfants ont aussi des espaces à eux, où ils peuvent faire du baby-foot ou des jeux de société, ou fabriquer des scoubidous. Des spectacles de musique et des clowns passent dans les chambres.
Estelle Faure
Question 1 |
À Marseille | |
À Bordeaux | |
À Paris |
Question 2 |
10 ans | |
8 ans | |
4 ans |
Question 3 |
Un séjour en mer organisé pour les enfants | |
Le nom d'un zoo | |
Une course de bateaux |
Liste |
respect au gens qui font ça! 🙂
j'admire les enseignants qui font l'école à l'hôpital
🙄
C'est un geste magnifique de la part des enseignants.
C'est un geste magnifique de leur part. 😀
je trouve ca gentil d enseigne au enfant de lhopital c est tres genereux 😛 ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗
j'admire les gens qui enseignent au enfants dans l'hopital
Etant moi-même enseignant dans un centre de rééducation fonctionnelle je peux témoigner de l'importance de ce type de suivi. Nous évoluons en très petits groupes (en moyenne 4-5 élèves dans des classes du secondaire bi-niveaux au collège) ce qui permet de poursuivre la scolarité et même parfois, de combler des lacunes accumulées à l'extérieure, en cause la surpopulation des classes bien souvent... Merci pour votre article !
Idée intelligente car les enfants ne sont pas perdus en revenant à l'école.