L’@ctu du jour

Comme dans la fable de La Fontaine, les plus forts dominent souvent les plus faibles. Au Moyen Âge, le seigneur avait le pouvoir de vie et de mort sur ses sujets. Et il n’y a pas si longtemps, pendant la Seconde guerre mondiale, des millions de personnes ont été exterminées parce qu’elles étaient considérées comme inférieures, et même nuisibles.
À la suite de ce conflit, la communauté internationale jura de ne plus jamais laisser faire la loi du plus fort. Les dirigeants du monde entier décidèrent alors de signer un document garantissant les droits de chaque personne : la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un texte affirmait que tous les hommes sont libres et égaux quels que soient leur nationalité, leur sexe, leur couleur de peau, leur religion…
Ce texte n’a pas été accepté facilement. L’URSS (l’ancienne Russie et les pays qui lui étaient associés), des pays d’Europe orientale, l’Arabie saoudite et l’Afrique du Sud ont refusé de signer la Déclaration universelle des droits de l’homme. Et, aujourd’hui encore, bien des États bafouent les principes d’égalité et de liberté. Pourtant, la Déclaration universelle des droits de l’homme reste un texte très important. Elle est le fondement, si tu préfères le socle, de toutes les lois qui défendent le droit à la vie, à l’égalité devant la loi, à la liberté d’expression, à l’éducation…