À bord de son voilier le Maskali, toute la famille d’Eléa va traverser l’océan Atlantique pour rejoindre les différentes îles des Antilles : les Grenadines, les îles Vierges, les Bahamas…  Les parents d’Eléa en rêvaient depuis longtemps et il est enfin temps de partir.

Même pas peur !

Il y a quelque temps, Eléa a annoncé devant toute sa classe qu’elle partait un an en bateau. Les questions ont fusé : « Tu n’as pas peur des vagues ? Et si ton bateau coule ? » Mais la mer, elle connaît bien. L’été dernier, avec sa famille, elle a fait un voyage de 5 semaines en voilier jusqu’aux Baléares, des îles de la Méditerranée. « Je sais comment ça fait, d’être sur un bateau. C’est sûr, quand il y a de grosses vagues, ça bascule, mais ce n’est pas ce qui me fait le plus peur ! » La petite aventurière avoue cependant qu’elle a un peu le mal de mer. « Mais je suis moins malade en bateau qu’en voiture. » Pleine de sagesse, elle explique : « Le tout, c’est de ne pas penser qu’on va être malade. »

Une maison flottante

Pendant près d’une année, Eléa et sa famille vont dormir, manger, vivre sur le Maskali. Le voilier va devenir leur nouvelle maison, et il est très bien équipé. Grâce à une petite éolienne et à des panneaux solaires installés à la poupe du bateau, il y aura juste assez d’électricité pour allumer la lumière ou faire fonctionner le frigo. Eléa partagera l’une des 3 cabines avec sa grande sœur Mathilde. Mais un bateau, c’est petit pour une famille de 5 personnes ! « Parfois, je me dispute un peu avec ma sœur. Mais comme on va rester un an ensemble 24 heures sur 24 , on va être obligées de bien s’entendre ! »

L’école au milieu de la mer

« Tu as de la chance de ne pas aller à l’école ! » Manquer les cours pendant un an, voilà ce que les copains d’Eléa lui envient le plus. Mais, pendant ce long périple, Eléa ne va pas être en vacances tout le temps. Elle rentre en CM1 et va continuer l’école… sur le bateau. Grâce à des cours que lui enverra le CNED, ses parents lui feront la classe. Les yeux pétillants, Eléa ajoute : « Mais ce sera seulement le matin ! »