1 enfant sur 10 vit dans une zone de conflit

Dans le monde, 230 millions d’enfants vivent dans des zones qui connaissent des conflits armés : cela représente 1 enfant sur 10. Lors des conflits, les enfants peuvent vivre des situations très difficiles : être réfugiés ou déplacés, perdre leur maison, être séparés de leurs parents, être témoins de bombardements, de décès.

Les enfants-soldats, des victimes de la guerre

Dans les zones de conflits, les écoles sont souvent détruites ou utilisées par des armées.
Quand les enfants ne vont plus à l’école, ils risquent d’être forcés à travailler ou enrôlés par des groupes armés. Ils deviennent alors ce qu’on appelle « des enfants-soldats ». Parce qu’ils sont démunis, les enfants acceptent d’aider les forces armées en échange de vêtements et de nourriture. Ils servent alors de combattants, cuisiniers, porteurs, messagers. En réalité, ces enfants sont avant tout des victimes : ils sont exploités, violentés, abusés sexuellement, blessés et parfois tués.
L’un des objectifs de l’UNICEF est de libérer ces enfants-soldats et de les aider à retrouver une vie normale, notamment en leur permettant d’aller à l’école.

« Des écoles, pas des champs de bataille ! »

Pour protéger les enfants, l’UNICEF a besoin du soutien des pays. C’est pourquoi l’association a lancé une campagne de sensibilisation appelée « Des écoles, pas des champs de bataille ! ». L’objectif est d’inciter les pays à appliquer la Déclaration de sécurité dans les écoles, qui vise à protéger les écoles en temps de conflit.
En tant qu’ambassadrice de l’UNICEF, la célèbre actrice et mannequin Laetitia Casta s’est mobilisée pour faire connaître le sort des enfants dans la guerre. En décembre dernier, elle s’est rendue sur les bords du lac Tchad, en Afrique. Pendant une semaine, elle a filmé le quotidien des enfants soumis à la violence du groupe terroriste Boko Haram. Dans une vidéo, elle demandait à la France de signer la Déclaration de sécurité dans les écoles :

Son message a été entendu : le 21 février, le président François Hollande a signé le document. La France est ainsi devenue le 58e pays à s’engager officiellement pour protéger l’éducation des enfants.

Anne-Laure Thomas