La Journée internationale des filles, c’est quoi ?

La Journée internationale des filles a été créée en 2012 par l’ONU, l’Organisation des Nations unies. Cette grande organisation regroupe presque tous les pays du monde. Elle travaille pour que la paix et les droits humains soient respectés sur la planète.  

La Journée internationale des filles a été instaurée parce que les petites filles font face à des problèmes spécifiques, liés à leur genre.
Par exemple, dans le monde :
– 1 fille sur 5 est mariée à un homme adulte avant d’atteindre l’âge de 18 ans ;
– 1 fille sur 6 ne va pas à l’école, soit parce que sa famille est trop pauvre pour l’y envoyer, soit parce que, dans son pays, les dirigeants estiment que les filles n’ont pas besoin d’être éduquées ;
– et d’autres filles encore sont réduites en esclavage, n’ont pas accès à des soins…

jeune Afghane lisant un manuel scolaire en classe.
En Afghanistan, un pays d’Asie centrale, les filles n’ont plus le droit d’aller à l’école à partir de 12 ans. Cette décision a été prise par les talibans, un groupe d’hommes armés qui gouverne le pays depuis août 2021. Les talibans ont une vision très stricte de l’islam, la religion musulmane. (© Javed Tanveer / AFP)

Dans le monde, il y a plus d’1 milliard de petites filles, et leurs vies sont très différentes en fonction du pays dans lequel elles vivent.

Le Bénin : un pays qui fait de l’éducation des filles une priorité

Au Bénin, un pays d’Afrique, l’éducation des filles est prise très au sérieux. Le nombre de filles scolarisées a beaucoup augmenté ces dernières années grâce à plusieurs actions : la scolarité est gratuite pour les filles, et leurs familles sont aidées.
Par exemple, l’association CAEB (Conseil des activités éducatives du Bénin), en partenariat avec le Secours populaire français, achète les fournitures scolaires à la place des parents qui n’en ont pas les moyens. Elle procure également une aide alimentaire et paie les soins médicaux.

Dans le n° 366 de 1jour1actu, nous avons interviewé Joyce, 13 ans, qui bénéficie de l’aide du CAEB. Aujourd’hui, cette toute jeune fille a un objectif : devenir médecin pour pouvoir soigner ses six frères et sœurs, et ses parents s’ils en ont un jour besoin.