Mise à jour de l’article (20/03/15) :
Jeudi 19 mars, le groupe djihadiste Daech a déclaré être l’auteur de l’attentat, qui a, selon le dernier bilan, fait 21 morts, dont 20 touristes (2 Français).

Que s’est-il passé ?

Mercredi, vers midi, des terroristes, déguisés en militaires, sont entrés dans le musée du Bardo. Beaucoup de touristes se trouvaient alors devant ce célèbre musée tunisien, et les terroristes en ont profité pour ne pas se faire remarquer.
Une fois dans le musée, ils ont sorti leurs armes et ont tiré sur les visiteurs. Selon le dernier bilan, il y aurait une vingtaine de morts : des Tunisiens, des Japonais, des Belges, des Colombiens, des Polonais et aussi des Français.
 

Pourquoi cet attentat ?

La Tunisie a besoin des touristes pour gagner de l’argent et relancer son économie. En visant des touristes, les terroristes ont donc voulu lancer un message fort : faire peur aux étrangers pour qu’ils ne viennent plus en Tunisie, et déstabiliser ainsi le pays en le rendant plus pauvre.
Quelques heures après l’attentat seulement, un grand organisateur de croisières a déjà annulé toutes les escales de ses bateaux à Tunis. Il faut préciser que la plupart des victimes étaient en croisière avec cet organisateur, et faisaient escale dans ce port…
 

Pourquoi avoir choisi le musée du Bardo ?

Ce grand musée tunisien est un lieu très fréquenté par les touristes. Les terroristes étaient sûrs de toucher des étrangers venus le visiter.
De plus, à côté du musée se trouve le Parlement, à l’intérieur duquel des députés étaient justement en train de discuter d’un projet de loi antiterroriste. Les terroristes ont peut-être voulu dire aux députés que leur loi ne servirait à rien.
Il est possible que les terroristes aient aussi voulu toucher un lieu d’art, comme l’ont déjà fait des djihadistes au musée de Mossoul, en Irak.
 

« On n’a pas peur ! »

Mais bien qu’ils soient choqués, les Tunisiens n’ont pas l’intention de se laisser impressionner par cet acte terroriste. Dès aujourd’hui, ils sont descendus dans la rue pour protester contre ces attentats et montrer aux terroristes qu’ils sont unis et qu’ils n’ont pas peur.