Les top de la COP

Tous d’accord
« C’est une victoire pour la planète », « C’est formidable »… Les participants à la COP21 ont eu raison de se féliciter, samedi. Pour la première fois, 195 pays, c’est-à-dire presque tous les pays du monde, ont signé un accord en vue de protéger le climat. Jusqu’à présent, toutes les tentatives avaient échoué. Il manquait toujours des signatures en bas du document
Le charbon, c’est pas bon
Tous les pays se sont engagés à diminuer leur consommation de pétrole et de charbon, des sources d’énergies polluantes, responsables du réchauffement climatique. En échange, ils s’engagent à développer des énergies propres, comme l’énergie solaire. Il est encourageant de voir que tout le monde est d’accord sur ce qui est bon, et ce qui est mauvais pour la planète.
Solidarité avec le Sud
Les pays les plus riches s’engagent à verser une aide de 100 milliards de dollars aux pays du Sud afin de les aider à se moderniser. Cet argent leur permettra de fermer leur usines polluantes et d’acheter des éoliennes, des panneaux solaires, etc.
Paris, superstar
Il a été très difficile de faire s’entendre 195 pays : certains, comme l’Arabie saoudite, produisent du pétrole et ont donc tout intérêt de continuer à l’utiliser. D’autres, comme le Bangladesh, subissent déjà les effets catastrophiques du réchauffement climatique. D’autres encore, comme l’Inde, ont besoin d’énergie peu chère comme le pétrole pour faire fonctionner leurs industries naissantes.
Malgré ces intérêts différents, les négociateurs français ont réussi à proposer un texte qui met tout le monde d’accord. C’est donc un succès pour Paris.
 

Les flop de la COP

Belles paroles
Imagine que tes parents te disent : « Nous comptons sur ta bonne volonté pour ranger ta chambre. » Tu vas suivre ce conseil, ou peut-être pas !
L’accord de la COP21, c’est un peu ça. Rien n’oblige les États à devenir moins polluants : aucune sanction, aucune amende à payer. Les pays ont signé, ce qui est déjà une bonne chose, mais en réalité, chacun va maintenant faire ce qu’il veut. Certains pensent que l’ONU, qui a organisé la COP21, aurait dû être « plus contraignante », c’est-à-dire plus exigeante.
Charbon pas bon, et pourtant…
Dans l’accord signé samedi, il écrit nulle part, clairement, que le pétrole ou le gaz doivent être abandonnés. Les organisateurs de la Cop n’ont pas voulu froisser les pays qui vendent ces sources d’énergies. C’est un manque de courage qui colle mal avec les objectifs très ambitieux de la cop21 : limiter la hausse des températures à 2° et même 1,5° par rapport à son niveau d’il y a 150 ans.
Et le temps passe…
L’accord ne sera vraiment appliqué qu’en 2020. Chaque pays a donc cinq ans pour décider des mesures à entreprendre pour respecter ses engagements. Or, cinq ans, c’est dans longtemps ! Le dérèglement climatique a déjà commencé. À chacun d’entre nous, donc, de montrer notre volonté de citoyen, de faire changer les choses. Et vite !