Pourquoi on en parle ?

Parce qu’aujourd’hui débutent les 14e jeux Paralympiques. L’origine de cette compétition date de 1948. Cette année-là, un médecin anglais a l’idée de réaliser un concours sportif destiné aux personnes en fauteuil roulant, victimes de la guerre.
L’objectif était de leur permettre de dépasser leur handicap grâce à la pratique d’un sport. Aujourd’hui, les jeux Paralympiques permettent de montrer à la terre entière que, malgré leur infirmité, les athlètes handicapés sont capables de réaliser des exploits.

L’@ctu du jour :

Qui participe aux jeux Paralympiques ?

Certains sont malvoyants, d’autres se déplacent en fauteuil roulant, d’autres encore sont paralysés d’un membre : les quatre mille deux cents athlètes handicapés présents aux jeux Paralympiques ont tous pour point commun d’être des sportifs de haut niveau capables de performances impressionnantes.
Les athlètes sont classés en trois catégories différentes. Certains sportifs ont un handicap moteur : cela signifie qu’ils ne peuvent pas se servir de leur corps comme une personne valide.
Par exemple, ils peuvent être paralysés des jambes ou d’un bras. D’autres ont un handicap psychique, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas toutes leurs capacités mentales. Enfin, la dernière catégorie correspond aux athlètes non ou malvoyants.

Quels sont les sports représentés ?

Natation, escrime, haltérophilie, ping-pong, voile, tir à l’arc, basket-ball : la grande majorité des sports en compétition aux jeux Paralympiques sont des sports olympiques. Mais les règles et les systèmes de notation sont adaptés au handicap.
Le cécifoot, par exemple, est inspiré du foot mais se joue par équipe de cinq malvoyants.
Parmi les vingt disciplines représentées aux jeux Paralympiques, deux seulement n’ont pas d’équivalence aux JO. Il s’agit de la boccia, la pétanque pour personnes en fauteuil roulant, et du goalball, une sorte de handball pour les malvoyants. La France sera absente de ces deux disciplines.

Comment les jeux Paralympiques sont-ils organisés ?

L’organisation des jeux Paralympiques est bien différente de celle des jeux Olympiques. C’est d’ailleurs pour cela que les deux événements n’ont pas lieu en même temps. D’abord, il faut plusieurs jours aux organisateurs pour aménager les stades, les terrains, les piscines et les salles de sport afin de les rendre accessibles aux athlètes. Par exemple, la hauteur des paniers de basket est revue pour être adaptée aux fauteuils roulants.
Ensuite, il faut prévoir des hébergements adaptés. Les chambres doivent être conçues pour laisser passer des fauteuils roulants ou spécialement aménagées pour les sportifs malvoyants.
Autre grande différence : alors que les JO occupaient seize heures d’antenne par jour, seule une heure sera consacrée aux jeux Paralympiques tous les soirs.
Surtout, aucune épreuve ne sera diffusée en direct sur France 2 ou France 3, comme c’était le cas pour les JO. De nombreuses personnes ont protesté contre cette inégalité. Une pétition lancée par l’un des athlètes handicapés en compétition a même recueilli dix-sept mille signatures !

Quelles sont les chances des athlètes français ?

La France espère rafler seize médailles lors des jeux Paralympiques afin de se classer dans les dix premiers pays du classement. Les 164 sportifs (154 sportifs et 10 accompagnateurs) français sont notamment attendus en tennis de table, en judo ou en athlétisme. C’est dans ces disciplines handisport qu’ils sont réputés être les meilleurs.

Le dico du jour :

Handisport : le mot handisport combine les mots « handicap » et « sport ». Un handisport, c’est un sport pratiqué par une personne non valide. Ce qui n’empêche pas les non valides de jouer. Au handibasket par exemple, un non valide peut jouer un match, il lui suffit de s’installer dans un fauteuil roulant. Autre exemple de mixité, les filles et les garçons peuvent jouer ensemble !

Le quiz du jour :

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