Ma vie de Courgette

 L’histoire

Courgette n’est pas un légume, c’est un petit garçon de 10 ans, très malheureux depuis la mort de son papa. Il habite désormais seul avec une maman qui le délaisse et qui passe son temps à boire. Mais un jour, par accident, elle tombe dans les escaliers. Et elle meurt. Courgette est alors envoyé dans un foyer d’accueil…

Notre avis

L’histoire est d’une tristesse infinie, c’est vrai. Et en plus elle aborde des sujets très durs, comme la mort, le sentiment d’être abandonné, la violence envers les enfants ou les moqueries que l’on subit. Mais le film, bizarrement, ne rend pas si triste, parce qu’il déborde de tendresse et qu’il est plein d’espoir. Courgette va rencontrer des copains à l’orphelinat, avec lesquels il va jouer et faire des bêtises. Il a souffert, il souffre encore, mais ses nouveaux amis sont comme une famille qui va l’aider à surmonter ses épreuves. Avec leur tête énorme, leur teint très pâle et leurs bras tout fins, les personnages (qui sont en fait des marionnettes) amènent de la drôlerie et de la poésie. On sort de ce film d’animation le cœur joyeux et les larmes aux yeux. En effet, comme l’explique un policier à Courgette : “Parfois, on pleure car on est heureux…”
 
Retrouve la bande annonce de Ma vie de Courgette :

Les Trolls

L’histoire

Crête fluo sur la tête, les trolls vivent dans un paradis multicolore, ils passent leur journée à danser et à se régaler de cupcakes. Les Bergen, sorte d’ogres géants, viennent hélas gâcher la fête. Ils ont kidnappé des Trolls, leur plat préféré. Poppy, la chef (doublée par Louane), se lance dans une mission sauvetage extrêmement dangereuse…


 

Notre avis

Bourré d’énergie, dynamité par une bande-son hyperentraînante, ce film d’animation donne une pêche incroyable ! Un arc-en-ciel de couleurs éclate sur l’écran, gags et poursuites délirantes s’enchaînent à un rythme endiablé. Et les Trolls sont tellement drôles qu’ils nous font immédiatement craquer. On adore aussi la manière dont ils utilisent leurs longs cheveux. Ils peuvent fouetter un ennemi comme s’en servir d’escalier. Cette inventivité visuelle nous fait oublier le peu d’originalité du scénario. Le film offre enfin une réflexion sur le bonheur. Bah oui, c’est quoi, le bonheur, au fait ? Quelque chose de mystérieux, qu’il faut parfois aller chercher au fond de soi-même. C’est aussi savoir se contenter de peu, privilégier les sentiments – l’amour et l’amitié – sur tout le reste.
Retrouve la bande annonce des Trolls :

 

Laurent Djian