De nombreux enfants dans des situations difficiles ne vont pas à l’école

En France, l’école est obligatoire pour tous les enfants à partir de 6 ans. Pourtant, certains enfants dans des situations difficiles ne vont pas à l’école.
C’est le cas de ceux qui vivent dans des campements, des foyers d’accueil ou des centres d’hébergement d’urgence. Ainsi, parmi les enfants de 6 à 12 ans sans domicile fixe, 1 sur 10 n’est pas scolarisé.
Les enfants étrangers, même s’ils ne parlent pas français, ont également le droit de suivre une scolarité. L’an dernier, il y avait plus de 50 000 enfants « allophones » scolarisés en France. Mais il arrive que l’inscription de ces enfants à l’école prenne plusieurs mois, ou même soit refusée par certaines mairies, ce qui est pourtant interdit.

Tous les enfants n’ont pas la même chance de réussir à l’école

Le droit à l’éducation, ce n’est pas uniquement le droit d’aller à l’école : c’est aussi le droit d’avoir la même chance de réussir à l’école, que l’on soit riche ou pauvre.

Pourtant, en France, les enfants issus de familles défavorisées ont 3 fois plus de risque d’être en échec scolaire par rapport aux enfants qui viennent de familles plus aisées.
Et le nombre d’enfants pauvres augmente depuis 20 ans… Aujourd’hui,  un enfant sur 10 vit dans une famille pauvre. Résultat : de plus en plus de familles ont besoin de l’aide des associations pour se nourrir, s’habiller, etc.

Des solutions pour garantir le droit à l’éducation

Dans son rapport, le Défenseur des droits donne 30 recommandations pour améliorer le respect de ce droit à l’éducation.
Les maires doivent par exemple s’assurer que tous les enfants de leur commune sont bien scolarisés.
Le Défenseur recommande également de veiller particulièrement à l’école aux enfants les plus fragiles, notamment les enfants handicapés, étrangers, ou en difficulté.
 

Anne-Laure Thomas