Pourquoi des journalistes vont dans des pays en guerre ?

Certains journalistes — les reporters de guerre — vont enquêter sur les lieux des conflits pour raconter ce qui s’y passe. Mais travailler au milieu des combats, c’est risqué. Rien qu’en 2017, 52 journalistes ont été tués dans le monde*. Et des centaines sont emprisonnés, pris en otage ou blessés chaque année.

* Cette vidéo a été réalisée en janvier 2018. En 2020, 49 journalistes ont été tués dans le monde.

Alors, pourquoi exercer un métier aussi dangereux ?

Ces reporters se rendent dans les pays en guerre pour observer les événements, tenter de comprendre les intérêts de chaque camp… et expliquer ce qu’ils ont vu au monde entier. Ainsi, malgré le danger, des reporters vont en Syrie et témoignent de la souffrance de la population et du déroulement des combats. Ils espèrent faire prendre conscience de la réalité de cette guerre et aider à améliorer la situation.

Ces reporters sont courageux, mais très prudents. Leurs missions sont organisées en détail : leurs déplacements dans le pays et le choix de leur chauffeur, par exemple. Une fois au cœur des combats, ils portent des casques et des gilets pare-balles… Et ils affichent le mot « presse » sur leurs vêtements pour ne pas être pris pour des soldats.

Ils communiquent aussi avec leurs collègues restés dans leur pays… qui peuvent organiser leur fuite en cas de danger. On considère ces reporters comme des héros, mais eux estiment faire seulement leur métier : informer en toutes circonstances.

Sarah Barthère